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Zoom sur l’éditeur du mois : les éditions La Peuplade

Après une petite pause estivale et une rentrée littéraire riche, nous reprenons un dossier mensuel qui nous tient à coeur, la mise en avant d’une maison coup de coeur. En Octobre, place à une maison dont un titre est dans notre catalogue de rentrée littéraire, Les éditions La Peuplade. Mais alors, quelle est sa particularité ? Comme d’habitude la maison d’édition vous explique tout !

Parce que le monde ne se dit pas que de notre point de vue, les romans de la Peuplade s’aventurent volontiers aux frontières du sauvage, dans la nature follement belle et dangereuse du Grand Nord, des banlieues groenlandaises jusqu’aux îles de Finlande en passant par les rares forêts islandaises.

La Peuplade, c’est une maison d’édition tournée vers les jeunes voix de la littérature contemporaine, celles et ceux qui disent notre monde contemporain avec force et précision, auteurs et autrices qui s’affirment, s’affranchissent au travers de romans aux histoires puissantes, aux écritures travaillées.

La Peuplade, ce n’est pas qu’un nom, c’est surtout une certaine vision de l’humanité, de l’autre, et de la façon dont les individus peuvent partager leurs sensibilités. Par le roman, en proposant des textes intimes, à fleur de vécu ; par la poésie où les mots s’affranchissent des histoires pour parler directement à l’âme du lecteur.

Bouger, agir, évoluer, prendre part au dialogue, construire une époque, formuler des idées, un propos. Aller vers La Peuplade signifie adopter rigueur et passion, sans regarder la distance. Sans frontières, la maison d’édition occupe le territoire – question d’équilibre –, inclut les grands espaces, projette sa lumière dans la nuit, rassure celui qui voyage.

Pour découvrir la liste des livres disponibles chez La Peuplade, cliquez ici.

Retrouvez aussi les 2 coups de coeur de Virginie

Les falaisesLes falaises de Virginie DeChamplain

V. revient dans la maison familiale en Gaspésie après plusieurs années d’absence et plusieurs rendez-vous manqués avec les siens. Sa mère est morte, suicidée, rejetée
par le fleuve Saint Laurent. Il faut désormais vider la maison, classer les souvenirs, affronter les fantômes et accepter l’héritage d’une lignée de femmes fantasques.
Commence pour la narratrice un voyage longtemps différé entre la Gaspésie et l’Islande dans les pas des femmes de sa vie, sa mère et sa grand-mère. Trois générations qui
s’interpellent du bord de leur abîme.
Pour V, il faut renouer le fil qui l’unit à ces femmes, se (re)connecter à l’origine de l’histoire familiale, accueillir les émotions enfouies, pardonner, accepter pour avancer.
Virginie DeChamplain a su faire de ce périple intime une odyssée universelle. Elle parvient à donner une couleur inédite au thème de la filiation douloureuse . Ce
récit, écrit sur le fil du rasoir, est traversé par une énergie brute, mais la tension est apaisée par des passages d’une grande poésie, véritables respirations.
Un texte hypnotique qui se lit en apnée.

Le lièvre d'Amérique

Le lièvre d’Amérique, Mireille Gagné, éditions La Peuplade.

Mireille Gagné nous livre une valse à trois temps. Trois récits, trois axes dans le roman qui nous ramènent à Diane, l’employée modèle qui vient de subir une opération. Bientôt, elle sera une sorte de femme augmentée, ultra performante que rien ne pourra ralentir. Mais d’étranges phénomènes surviennent tandis que les souvenirs enfouis la ramènent sur l’Isle-aux-Grues dans les pas d’Eugène son amour d’enfance.

Le Lièvre d’Amérique est un récit court, poétique, d’une rare densité inspirée d’une légende algonquienne. Il alterne entre critique de la société moderne et conte bucolique. L’auteur utilise l’ellipse et les silences avec justesse et intelligence, laissant le lecteur trouver sa place, imaginer… Un récit envoûtant.

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